Carnets de camp

Les Inuits
Les étoiles  Variante : la musique de l'univers
La jungle perdue et le cirque
Le Seigneur des Anneaux
les indiens
Les détectives
Les années 60
Astérix et Cléopâtre
Les harfangs des neiges aident les samouraïs à sauver les macaques (Japon)
Les pirates vont en safari (Afrique)

Hiver 2002 : Les Inuits

Le carnet de camp contenait (en plus du bénédicité de Dominique, de l'écriture de l'Inuktitut et des explications sur l'Inukshuk ) des mots en Inuktitut et des jeux de ficelle :

Quelques mots en Inuktitut (la langue des Inuits): Note : le "u" se prononce toujours "ou".
Amuse-toi à les écrire dans leur écriture : n'oublie d'utiliser le plus possible les symboles des syllabes avant ceux des voyelles ou des consonnes. (En plus de ceux du jeu de Clue, il y avait aussi ceux-ci dans leur carnet : )

Aiahak : Ficelle de jeu
Kimakita : baiser
Kigmuk : chien
Kiktuati : moustique
Numnik : étoile du soir
Tatka : lune
Tutu : caribou
Kukarut : flèche
Nutuya : lynx
Ukpik : harfang des neiges
Alupituak : crème glacée
Shitu uktua : traîne sauvage
Nikshik : hameçon
Kuyanu : Merci
unguiktu : oui
Naga : non
Tugalinga : tresse de cheveux
Ilika : noeud

Les jeux de ficelle
Position de départ
La main coupée
La souris
Le parachute
Le pont de Québec à partir duquel on fait la tour Eiffel, puis le chapeau de sorcière

Note : les illustrations et les encadrés qu'elles contiennent proviennent du livre :
Jeux de ficelle, de Camilla Gryski, illustrations de Tom Sankey, aux éditions Héritage jeunesse, © 1988 pour la version française, 47 pages.

Si vous ne pouvez trouver ce livre, écrivez-moi pour que je vous envoie des illustrations qui vous aideront à exécuter les figures.

Position de départ

Prends la corde avec ton pouce et ton petit doigt de chaque main, pour qu'elle passe dans la paume. Passe ton index sous le brin dans la paume opposée. Fais de même avec l'autre index, en allant ramasser le brin devant l'autre index. Tu obtiens alors la figure qui sert de point de départ à plusieurs autres figures.

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La main coupée

Fait la figure de départ. Ton amie met sa main dans le trou du milieu. Lâche les boucles des index et des petits doigts. Refais la figure de départ. Ton amie repasse sa main dans le trou, mais par en-dessous . Lâche les boucles des index et des petits doigts. Que se passe-t-il?

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La souris :

- Mets ta corde par dessus le pouce de ta main gauche.
- Glisse ton index droit sous le brin près de toi, et va chercher le brin derrière ta main gauche.
- Tourne la paume de ta main droite vers le haut, cela va tordre la boucle accrochée à ton index droit.
- Va porter cette boucle sur ton index gauche. Tire les bouts pendants pour tendre la figure.
- Glisse ton index droit sous le brin près de toi, et va chercher la boucle autour de l'index.
- Tords la boucle de la même manière et va la porter sur le majeur. Tends la figure.
- Fais la même chose pour l'annulaire et le petit doigt en allant chercher chaque fois la boucle sur le doigt précédent.
- Lâche la boucle du pouce gauche.
- Tire vers le bas en poussant des petits cris : la souris s'enfuit!

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Le parachute

-Met la corde comme sur l'image 1 de la position de départ sur ta main gauche seulement.
-Prends le brin de la paume et tire-le jusqu'au bout. Refais-le une deuxième fois.
-Ton index droit se glisse sous le brin gauche qui pend et va chercher la boucle du pouce. Ton majeur droit se glisse sous le brin droit qui pend et va chercher la boucle du petit doigt. Tire les deux ensemble jusqu'au bout.
-Les trois doigts du milieu de la main gauche se mettent entre les cordes comme un peigne. Rabats les cordes en arrière de la main gauche.
-Tire brusquement sur le long brin dans la paume gauche. Ton parachute s'est ouvert! Si tu le tiens à l'envers, ça fait un balai pour nettoyer le plancher.

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Le pont de Québec : Note : les cordes sont numérotées ainsi : "1" est la plus proche du corps, jusqu'à la 4e, qui est la plus éloignée. On les compte près de la paume et non au centre de la figure.

- Fais la position de départ.
- Lâche les boucles des pouces.
- Les pouces vont chercher la dernière corde (la plus éloignée) par en dessous des autres cordes.
- Les pouces passent par dessus les cordes pour aller chercher la troisième.
- Lâche les boucles des petits doigts.
- Les petits doigts passent par dessus la quatrième corde et vont chercher la troisième.
- Lâche les boucles des pouces.
- Les pouces vont chercher la troisième corde en passant par dessus les autres cordes.
- Étire la boucle de l'index pour la passer autour du pouce. Fais sauter la boucle qui était sur le pouce par dessus la boucle étirée et le pouce (cela s'appelle "faire un navajo"). Fais la même chose sur l'autre main.
- Plonge tes index dans les petits triangles près du pouce.
- Tourne brusquement tes mains comme pour montrer tes paumes à quelqu'un, tout en lâchant les boucles des petits doigts et en écartant au maximum le pouce et l'index de chaque main.

Pour faire la tour Eiffel à partir du pont : attrapes avec tes dents le milieu de la corde supérieure qui tend le pont et étire-là.

Pour continuer avec le chapeau de sorcière : lâche les boucles des index et étire la figure vers le bas.

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Il contenait aussi le conte : Shuk, le grand Inuk voyageur

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Hiver 98-99 : Les étoiles

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Hiver 2003 : La musique de l'univers
Le carnet-souvenir contenait :
Le bénédicité de Sandra
Les renseignements sur les planètes du grand jeu de Clue
La fabrication d'un planétarium
La fabrication de la "guitare"
La recette de Dame Blanche

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Été 99 : La jungle perdue et le cirque

Carnet de camp : Le carnet souvenir du camp contenait les choses suivantes :
La chanson-thème du camp composée par un groupe d'exploratrices que l'on a chanté à chaque lever et baisser du drapeau,
Les instructions pour brêler un trépied (pour la grande chasse)
Un mot-mystère
L'utilisation de la mini-trousse de survie
Les instructions pour apprendre à jongler
Les instructions pour la souris volante (voir plus bas)
Un dessin-mystère
Les paroles de la chanson "La complainte du phoque en Alaska" de Michel Rivard
De l'espace pour écrire leurs souvenirs personnels de chaque journée
Les paroles de la chanson : Coco le petit singe

La souris volante

Gonfler env. 15 cm. du ballon. Commencer par le bout du núud. Faire une bulle d'environ 8 cm en tournant 2-3 fois, c'est le point "A". Faire 2 autres bulles d'environ 8 cm en tenant bien les deux bouts du ballon; le dernier "twist" est le point "B". "Twister" ensemble les points A et B. Faire les yeux et autres décorations avec des crayons-feutre.

Pour faire voler la souris :
Joindre l'index et le pouce d'un main pour faire un petit rond. Mettre la queue de la souris dans ce rond. (Le ballon est simplement appuyé, il ne faut pas le tenir). Tirer la queue de la souris et la relâcher brusquementÖ
Voici le lien (en anglais) où j'ai trouvé ça, avec les illustrations.

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Hiver 99-2000 : Le Seigneur des Anneaux

Le carnet de camp comprenait :
Une brève description des peuples de la Terre du Milieu, une carte de la Terre du milieu tirée des livres, une brève description des personnages principaux, le code des runes, la signification des objets du hobbit pour la pastorale, le poème des anneaux.

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Les Indiens

Le carnet de camp contenait toutes les instructions qui se trouvent dans la page des bricolages amérindiens et contenait aussi ces quelques mots de Montagnais, langue parlée à Malioténam, entre Sept-Iles et Mingan, village de Claude Mackenzie et Florent Vollant du groupe Kashtin.

Note : le "u" se prononce toujours "ou", et le "e", toujours "é". W se prononce comme dans "wagon".

pekw : un
nish : deux
nist : trois
neu : quatre
patetat : cinq
kutuass : six
nishuass : sept
nishuaush : huit
pekwusteu : neuf
kutunu : dix
kue : salut
ehe : oui
mauat : non
aiame : au revoir
uitsheuakan : ami
niskameu : remercier
pakashimu : se baigner
pimuteu : marcher
nikamu : chanter
mueu : manger
shakaikan : lac
asham : raquette
ush : canot
apui : aviron
kaku : porc-épic
amisku : castor
atik : caribou
uhu : hibou
utshashumeku : saumon
utsheu : mouche
atemu : chien
minush : chat
anuskan : framboise
uteiminan : fraise
innaminan : bleuet

Certaines filles se sont amusées à faire des phrases du genre :
Est-ce qu'on va pakashimu ou faire du ush dans le shakaikan?

Finalement, quand les filles nous demandaient des choses sur les activités à venir, on leur répondait :
Apu tshissentaman : Je ne sais pas
Ou quand elles nous demandaient l'heure, on leur répondait toujours :
Patestipeikan : Il est cinq heures

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Les détectives

Le carnet de camp contenait la chanson-thème du camp ainsi que ce bénédicité.
Il contenait aussi le texte suivant sur des auteurs et personnages de romans policiers.

Sherlock Holmes : célèbre détective anglais créé par Sir Arthur Conan Doyle. Célèbre par sa grande capacité de déduction, il a d'autres caractéristiques : il joue du violon, fume la pipe, a un drôle de chapeau. Le plus petit indice, par exemple des poils sur un veston, le met sur la piste de la solution. Il est accompagné de son fidèle ami, le docteur Watson.

Miss Marple : gentille vieille dame créée par Agatha Christie, qui tricote toujours quand les personnes viennent lui soumettre un problème. Elle écoute attentivement et finit toujours par trouver la solution en la comparant à une ancienne histoire qui s'est passé il y a bien longtemps dans son village.

Hercule Poirot : lui aussi créé par Agatha Christie. C'est un Belge qui vit en Angleterre. Il parle donc anglais avec un accent prononcé. Il est petit, grassouillet et chauve, avec un crâne pointu. Il n'est pas modeste, dû au fait qu'il trouve toujours la solution du problème.

Arsène Lupin : ce n'est pas un détective, mais un voleur, en fait un gentleman-cambrioleur. Comme Robin des Bois, il vole parfois les riches pour donner aux pauvres, tout en se gardant toujours une petite commission. Aristocrate et charmeur, il séduit les femmes. Même les hommes, surtout les policiers, sont subjugués par lui.

L'inspecteur Colombo, de la criminelle de Los Angeles. On sait toujours au début du film qui est le coupable. L'inspecteur Colombo doit cependant le découvrir. Il est toujours vêtu d'un imperméable gris-beige, il a toujours un cigare à la main et bien sûr, son petit calepin, où il note les réponses données à ses "encore une petite question, probablement un détail sans importance, maisÖ"

Il contenait aussi les explications suivantes sur l'encre invisible (utilisée dans la grande chasse) et le papier tournesol (dans leur trousse de détective) :

Encre invisible :
Écrire avec du jus de citron, bien laisser sécher. Pour voir le message, il suffit de passer lentement la feuille au-dessus d'une bougie allumée en faisant attention que le papier ne prenne pas feu. Attention : à faire seulement en présence d'un adulte pour la sécurité!!!!

Papier tournesol
Pour savoir quelle sorte de liquide (un acide comme le vinaigre ou une base comme la "petite vache") on a devant soi, on utilise du papier tournesol. L'échelle de mesure de l'acidité s'appelle le pH. Quand c'est acide, le pH varie de 1 à 6. À 1, c'est très acide et ton papier deviendra rouge. À 6, c'est faible en acidité et le papier sera orange. À 7, c'est neutre (comme l'eau distillée) et ton papier deviendra vert. À 8 c'est une base faible et le papier sera turquoise. À 12, c'est une base forte et le papier deviendra bleu foncé. Attention de ne jamais mélanger ensemble un acide et une base : la réaction peut être très violente et même résulter en des produits toxiques.

Comme petit jeu à faire dans les temps libres : Le vignoble ignoble

Des renseignements sur le portrait-robot :
Autrefois, pour faire un portrait-robot, c'était des portraitistes (des artistes spécialisés dans le dessin du visage) qui travaillaient pour la police. Leurs instruments de travail étaient simples :un crayon noir, une efface, des feuilles blanches et du papier calque. Minutieusement classées, plusieurs centaines de languettes représentant des parties du visage: le nez, la bouche, les yeux... photographiés en noir et blanc. Ils utilisaient aussi d'autre matériel : des centaines de gabarits de visages déjà dessinés, de type européen, africain, asiatique... ronds, ovales, carrés...

A la demande des enquêteurs, le portraitiste exécute sa mission. Muni de sa trousse de travail et de ses précieux classeurs, il se rend le plus souvent au domicile des témoins ou victimes d'un hold-up, d'un crime, du viol, d'une disparition... Habillé en civil, le portraitiste interroge le témoin, le met en confiance, fait montre d'une patience d'ange afin de récolter un maximum d'informations. Visage rond, nez normal, cheveux blonds, etc... Le témoin décrit tant bien que mal le visage qu'il a vu ou plus généralement entraperçu. Dessiné de face, le portrait-robot est toujours apprécié par le témoin. Celui-ci n'est pas forcément satisfait du résultat. Il voit, il sent qu'il manque quelque chose sans pouvoir l'exprimer. Tenant compte de cette lacune, le portraitiste ajoute "fiable à X %" au bas du dessin. Sur base de nouveaux témoignages, le dessinateur est régulièrement amené à exécuter plusieurs portraits-robots différents, censés représenter une même personne... La pose dure en moyenne de vingt minutes à une heure trente. Ensuite, le portrait-robot est remis aux enquêteurs.

Il y a un an, pour assurer la promotion de Faces, un logiciel révolutionnaire de création de portraits-robots, la société canadienne InterQuest a offert aux unités de police d'Amérique du Nord 50 000 exemplaires de sa version 3.1. " Nous voulions prouver que ce programme est facile à utiliser, et qu'il est efficace ", Démonstration réussie. Quelques jours plus tard, le 29 octobre, la police arrêtait le " violeur du sud de la Floride " grâce à un portrait-robot conçu trente minutes après une agression par un policier utilisant Faces. Plus fort encore : en février, une femme violée à Detroit (Michigan) s'est elle-même servie de Faces pour établir un portrait-robot de son agresseur. Diffusé lors de l'émission de télé Michigan's Most Wanted, le portrait a mené à l'arrestation du criminel.

Faces utilise un système de codage des traits morphologiques à partir de 4000 caractéristiques faciales, qui permet de composer un portrait-robot de qualité photographique en moins d'une demi-heure. Il a été conçu au départ comme outil de jeu pour les enfants. Mais, en 1995, ses créateurs ont réalisé que le logiciel pourrait faciliter le travail de la police. Le programme actuel a nécessité la prise de 15 000 portraits de volontaires âgés de 17 à 60 ans.

Et enfin, des renseignements sur les empreintes digitales :
Les plissements que tout le monde possède au bout des doigts, sur la paume et sur la plante des pieds sont formé de sillons et de crêtes qui forment l'empreinte digitale. Les mains ont grâce à cela un pouvoir agrippant plus important. Depuis longtemps on connaissait cette caractéristique de l'homme comme étant un élément unique représentatif de l'individu, mais le premier à avoir affirmé la validité incontestable de la dactyloscopie fut Edward Richard Henry, chef de la police métropolitaine de Londres. La dactyloscopie consiste à classer les empreintes digitales de manière utilisable. Les empreintes digitales sont uniques à chaque personne. Même les vrais jumeaux (qui ont le même code génétique) ont des empreintes différentes.

Une fois l'empreinte saisie sur écran par caméra vidéo, elle est automatiquement classée selon le type des dessins des crêtes, la direction des arêtes de ligne et des bifurcations.

Les empreintes digitales latentes (invisible à l'úil) sont révélées soit avec l'application d'une fine poudre (céruse, alumine, oxyde de cuivre, poudre magnétique) qui se fixe sur les restes de sébum et de transpiration (provenant des glandes sudoripares de la peau). Sur le papier qui a absorbé les produits sécrétés, on utilise une technique de métallisation (métaux utilisés : poudre de zinc, d'antimoine, de cuivre, de cadmium ou de mélange d'or) sous vide qui rend visible les dactylogrammes. Depuis peu on utilise le rayonnement d'un laser à argon qui rend luminescentes les empreintes.

Il faudra pour assurer la validité d'une similitude entre empreintes au moins 12 caractéristiques (lorsqu'il y a dix points de comparaisons la probabilité de trouvé une autre personne est de 1 chance sur un million). En effet, les dessins papillaires ne subissent aucune modification morphologique au cours de la croissance : ils sont définitivement formés dès le sixième mois de la vie intra-utérine et ne disparaissent que par la putréfaction. Ces crêtes sont d'une variété extraordinaire, et le dessin qu'elles forment, propre à chaque personne, est appelé dactylogramme. Chaque dactylogramme présente un grand nombre de caractéristiques qui sont classées en types et sous-types. Les principaux motifs sont les arcs, les boucles et les volutes. Les arcs, lignes s'étendant d'un bord à l'autre du doigt, sont rares et ne représentent que 5 % des dessins digitaux et se situent le plus souvent sur le pouce et l'index. Les boucles comportent des lignes qui partent d'un bord du doigt, puis s'incurvent au centre de la figure et reviennent près de leur point de départ ; elles peuvent être orientées soit vers la droite, soit vers la gauche. Ce sont les figures les plus fréquentes (60 %). Les volutes désignent les lignes du dessin central qui forment des cercles concentriques, des spirales ou encore des doubles boucles. Elles ont une fréquence moyenne estimée à 35 % et sont principalement localisées sur le pouce et l'annulaire.

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Les années soixante

Au lieu d'un carnet de camp, un camelot (animateur déguisé en hippie) amenait chaque jour un exemplaire (différent chaque jour) du journal "Le Chevelu". Ils seront bientôt disponibles en format pdf (il vous faudra Acrobat Reader pour les lire). Le prix du journal : un sourire...
Jour 1 : des années 1959 à 1963
Jour 2 : des années 1964 à 1967
Jour 3 : des années 1968-1969
Jour 4 : la décennie 1970

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Astérix et Cléopâtre

Ces renseignements ont été puisés entre autre dans les sites :
Égypte ancienne : croyances et vie quotidienne
 

Les hiéroglyphes s'inscrivent dans un cartouche, c'est à dire un petit cadre orné d'une décoration sur le côté. Cette décoration indique la fin du cartouche, donc la fin du texte.

Les hiéroglyphes s'écrivent indifféremment de gauche à droite, de droite à gauche, de haut en bas ou de bas en haut.

Pour savoir le sens de l'écriture, repérez la direction où regardent les personnages. Les regards se dirigent toujours vers le début du texte ( En lisant, on va à la rencontre des personnages)

Les hiéroglyphes sont une écriture phonétique, c'est-à-dire que chaque symbole est un son (en français, on utilise parfois plusieurs symboles pour un seul son, ex : eau).

Le premier son du mot représenté par le symbole indiquait quel son il fallait lire : par exemple, la lettre R est symbolisée par une bouche, car bouche se disait "RO" dans l'ancienne Égypte.

On attribuait aux mots et aux noms écrits en hiéroglyphes des pouvoirs magiques. C'est pour cette raison qu'on inscrivait des textes funéraires et le nom des défunts sur les sarcophages et les murs des tombes. Les dieux exauceraient les prières et les personnes seraient protégées du mal.

Endroits d'Égypte
Le Caire est la capitale actuelle de l'Égypte, mais du temps de l'ancienne Égypte, c'était Alexandrie, où il y avait un phare qui guidait les navires la nuit. Ce phare était une des sept merveilles du monde antique.

En Égypte, on peut encore voir de nombreux temples : Louxor, Karnak, Abou Simbel. Ce dernier temple a été déménagé d'endroit dans les années 1960-1970, car la construction d'un barrage sur le Nil aurait submergé ce trésor. Les Égyptiens ont donc décidé de le changer d'endroit, à l'abri de l'inondation, avant de construire leur barrage.

Le Nil est un long fleuve qui traverse tout l'Égypte du Nord au Sud.

Il y a beaucoup de pyramides en Égypte. C'était des tombeaux pour les rois. Parfois le secret du tombeau est resté caché pendant plus de 3,000 ans. C'est le cas de celui de Toutankhamon, qui a été découvert seulement vers 1930. À l'intérieur de la pyramide se trouvait le sarcophage. Il peut être en pierre ou en bois, et rehaussé d'or, d'argent ou de pierres précieuses. Le sarcophage protège le mort des intempéries et des sables du désert, mais sans l'exclure du monde des vivants. Les égyptiens croyaient que par la porte dessinée, le défunt pouvait en effet sortir à sa guise et, grâce aux yeux peints, il continuait à observer le déroulement de la vie extérieure. Certains sarcophages, tels ceux de Toutânkhamon et de Psousennès se composent de plusieurs cercueils emboîtés les uns dans les autres. La momie, enveloppée dans ses bandelettes et son linceul, est déposée dans un premier cercueil de forme humaine. Celui de Toutânkhamon était en or massif incrusté de pierreries de couleur. Cette magnifique création de 1100 kg n'a d'égal que le masque d'or pur qui recouvrait la tête de la momie. Le 2ème cercueil, de même forme, est généralement en bois orné de motifs aux couleurs vives, rehaussé de dorures ou d'émaux polychromes comme celui de Toutânkhamon. Le visage, encadré d'une lourde perruque, a les traits du défunt. Le troisième cercueil, parfois en pierre (ou en albâtre translucide comme celui de Séti 1er) mais le plus souvent en bois, est rectangulaire, et décoré de textes rituels, d'une biographie du défunt, de scènes mythologiques. Ces cercueils gigognes reposent dans une immense cuve en pierre quadrangulaire, apanage des seuls grands. À l'intérieur du couvercle, Nout, déesse du ciel, suspend pour l'éternité la voûte céleste au-dessus du défunt. A l'extérieur, ce dernier peut être représenté grandeur nature.

Une tête majestueuse émergeant des sables au pied des pyramides. Tel est le spectacle qui s'offre aux voyageurs qui découvrent le Sphinx de Gizeh vieux de 4500 ans. En effet, c'est à Gizeh que se dressent les trois grandes pyramides de Khéops, Khéphren, Mykérinos ainsi que les petites pyramides des épouses royales. Long de 73 mètres, haut de 20 mètres et large de 14 mètres, le Sphinx fut taillé dans la roche sous le règne du pharaon Khéphren, dont il est une représentation divinisée. Statue de lion à visage humain tournée vers l'est, le Sphinx est surnommé Abou El-Hôl, "père de la terreur". Il incarne la puissance souveraine. Il s'agit du plus ancien et du plus grand de tous les Sphinx égyptiens. Le mot "Sphinx" vient de l'égyptien shesepankh, qui veut dire "statue vivante" et qui désignait plus particulièrement les lions à tête humaine. Contrairement à ce que veut la légende, le visage du Sphinx de Gizeh ne fut pas endommagé par les troupes de Bonaparte, mais mutilé par les exercices de tir des mamelouks et par les délires iconoclastes d'un cheikh du 14ème siècle qui fit donner le canon pour détruire un sourire jugé "païen".

Le mythe du sphinx :

Quand un voyageur passait près du sphinx, il devait répondre à une énigme : s'il donnait la bonne réponse, le sphinx le laissait continuer son chemin, mais s'il se trompait, le sphinx le dévorait.

Peux-tu répondre à l'énigme? :
Je marche à quatre pattes au matin de ma vie,
Sur deux pattes au midi de ma vie
Et à trois pattes au soir de ma vie. Qui suis-je?

(Réponse : L'homme (la troisième patte est une canne)

Les momies
Pourquoi les Égyptiens faisaient des momies avec les rois et reines, ou d'autres personnages importants?

Afin que l'âme rejoigne le corps, les morts étaient momifiés. La momification se pratiquait dès 2700 avant JC. Elle était pratiquée par des prêtres spécialisés. Au cours du rituel le corps était protégé par des formules religieuses, des amulettes... Seul le coeur restait en place ou était remplacé par une amulette scarabée. Le corps était enveloppé de linceuls et portait un masque. La momie était placée dans un sarcophage.  Le voyage vers l'au-delà commençait, pour le mort, par le jugement d'Osiris :

La pesée du coeur

Le jugement était présidé par Osiris, assisté d'Isis et de Nephthys. Quarante-deux autres dieux écoutaient la confession du défunt qui niait avoir commis des actes contraires aux lois divines. En effet, il fallait avoir pratiqué la justice sur terre pour mériter la vie éternelle dans l'au-delà. Anubis déposait le coeur du défunt sur la balance. Sur l'autre plateau se trouvait une plume symbolisant Maât, déesse de la justice et de la vérité. Les deux plateaux devaient s'équilibrer. Le dieu Thot prenait note du verdict. A proximité de la balance, se trouvait la Dévoreuse prête à dévorer le coeur du défunt dans le cas d'un jugement défavorable. Le défunt qui avait triomphé des épreuves était présenté à Osiris par Horus. Osiris accordait alors la vie éternelle au défunt.

Le carnet contenait aussi :
Des images et explications sur certains dieux égyptiens tirés du site :
Égypte ancienne : croyances et vie quotidienne
Un "quiz" d'objets utilisés dans l'ancienne Égypte tiré du site du Royal Ontario Museum

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Les harfangs des neiges aident les samouraïs à sauver les macaques (Japon)

Page couverture du carnet : photos de harfang, de samouraï et de macaque trouvés sur Internet.

Page 2 :
Nan ji desuka? ………………Quelle heure est-il ?
San ji han desu. ………………………Il est 3:30.

Shiranu  ga hotoke
"Celui qui ne sait pas est un bouddha"
shiranu ne pas savoir  | ga [sujet]  | hotoke Bouddha

Celui qui ignore un danger reste impassible tel le Bouddha et, en évitant la panique, peut parvenir mieux que qu'un autre à contourner l'obstacle.

Le dessin de l’éventail ressemble beaucoup au caractère japonais qui veut dire : rires (warai)

Page 3 :
Tokyo
La capitale actuelle du Japon. Elle compte environ 12 millions d’habitants.
Kyoto
L’ancienne capitale du Japon. C’est la ville où plusieurs pays ont signé dernièrement un accord pour réduire la pollution de l’air. Il y a à Kyoto environ un million et demi d’habitants.
Hiroshima
Hiroshima fut la première ville détruite par une bombe atomique, lâchée du haut des airs par les américains, le 6 août 1945 .Elle compte aujourd’hui près de un million d’habitants.
Osaka
Ville où eut lieu l,exposition universelle en 1970 avec le thème : le progrès humain dans l’harmonie.
Nagano
Ville où eurent lieu les Jeux Olympiques d'hiver en 1998.
Nagasaki
Nagasaki fut la deuxième ville détruite par une bombe atomique, , le 9 août 1945 .
Sapporo
Ville où eurent lieu les Jeux Olympiques d'hiver en 1972.

Page 4 :
Pour faire la grue en origami :

1 – Plie un carré sur sa diagonale
2- Plie de nouveau au milieu
3- Ouvre le triangle pour l’aplatir, retourne ton pliage et fait la même chose de l’autre côté.
4- Fais des plis selon les lignes pointillées seulement pour marquer les plis.
5- prends la pointe du bas et monte-là vers les haut pour suivre les plis que tu as marqué à l’étape 4. Retourne ton pliage et fais la même chose de l’autre côté
6- Marque le pli selon la ligne pointillée, puis fais un pli renversé en tirant la pointe vers l’intérieur. Fais la même chose avec l’autre pointe.
7- Sur une des deux pointes, fais un petit pli renversé pour former la tête de la grue
8- En tirant et poussant sur les 2 triangles du bas de ta grue, elle va battre des ailes.

Page 5 :
Illustrations pour faire la grue tirée d'un autre site (TheatreDeLaSource)  origami1  | origami2  | origami3 et modifiée (simplifiée en éliminant des figures superflues pour correspondre aux instructions données précédemment).

Page 6 :
Kabuto : le casque du samouraï

1- Plie un carré (adulte env 70 X 70 cm, enfant 65 X65 cm) sur une des diagonales (Figure 3)
2- Plie encore en deux pour marquer le milieu et déplie. Ramène la pointe de droite sur celle du milieu, et fais de même avec la pointe de gauche (Figure 4)
3- Remonte la pointe de chaque côté sur la pointe du haut (Figure 5)
4- Ramène chaque pointe du haut vers la pointe de son côté, marque le pli et déplie. (Figure 6)
5- Amène le pli du milieu du morceau du haut sur le pli que tu viens de marquer. Fais le de chaque côté (Figure 7)
6- Amène la pointe du bas vers à la hauteur de la ligne imaginaire entre les deux pointes qui dépassent. (Figure 8)
7- Replie encore selon la ligne pointillée (Figure 9)
8- Retourne ton pliage, et amène la pointe du haut sur celle du haut. (Figure 11)
9- Retourne de nouveau ton pliage, et appuie sur les deux pointes du bas pour ouvrir le casque, et le replier pour obtenir la figure suivante. (Figure 15)
10- Remonte la pointe jusqu’au bas de l’aile. Retourne ton pliage et fais la même chose de l’autre côté (Figure 16)
11- Appuie sur les deux pointes du bas pour ouvrir le casque, et le replier pour obtenir la figure suivante (Figure 18)
12- le kabuto fini (Figure 19)

Page 7 : 
Illustrations pour faire le kabuto tirées du site OrigamiHeaven et modifiées (simplifiées en éliminant des figures superflues pour correspondre aux instructions données précédemment).

Page 8 :
Quelques samouraïs célèbres :
MINAMOTO  NO YOSHITUNE ( 1159-1189 ) :
Ce général est tellement aimé de ses soldats que cela rend jaloux son demi-frère Yoritomo. Celui-ci devient Shogun, et commence à voir comme une menace ce jeune général si célèbre. Il décide alors de s'en débarrasser.
MIYAMOTO MUSASHI ( 1584-1645 )
Probablement le Samouraï le plus connu du Japon. Il a développé une technique originale de combat à deux sabres ( nitô-ryû ). Il devint un maître d'armes réputé et fut le meilleur sabreur du Japon.
SAIGO TAKAMORI ( 1827-1877 ) :
Homme de conviction doté d'une ténacité exemplaire, Saigo Takamori est souvent présenté comme le dernier des samouraïs . Il a connu la fin de cette caste de guerriers et s'est opposé jusqu'au bout à sa disparition définitive.
TOMOE GOZEN :
L'une des seules femmes qui ait été samouraï. Elle accompagna son époux sur tous les champs de bataille et combattit à ses côtés, en armure et armée d'une Naginata ( hallebarde Japonaise ).
AMAKUSA SHIRÔ ( 1621-1638 ) :
De son vrai nom Masuda Tokisada , ce samouraï fut un des seuls à adopter la religion chrétienne. Il fut le chef chrétien de la révolte de Shimabara en 1638, mais perdit cette bataille.

Page 9 :
Quelques arts martiaux :
Judo
Le «judo» est l’une des techniques typiques du Japon du combat au corps à corps. Le point-clé du judo est d’écraser l’adversaire en utilisant sa force et son poids.
Kendo
Le «kendo» ressemble un peu à l’escrime. Lors d’un match de kendo, les deux combattants portent des tenues protectrices ressemblant à des armures (yoroï) et s’affrontent avec des sabres de bambou.
Karaté
Le «karaté» est né de la combinaison du kung-fu avec les arts martiaux d’Okinawa et s’est développé comme art de l’autodéfense. On ne lutte pas avec des armes mais avec les poings, les coudes et les pieds. Les tactiques de base comprennent la poussée de poing, la défense, le coup de pied et la poussée de coude.
Sumo
Le «sumo» est un sport national du Japon depuis 1909. Dans un match de sumo, deux lutteurs habillés seulement d’un «mawashi» (une ceinture) entrent sur le ring au sol terreux et luttent jusqu’à ce que l’un des deux sorte du ring ou touche le sol de n’importe quelle partie du corps sauf la plante du pied.
Aïkido
C’est un art martial sans armes, où l’on écrase l’adversaire en saisissant et tordant ses bras, ses pieds ou ses articulations sans recourir à trop de force.
Kyudo
L’arc et la flèche étaient d’une manière générale utilisés comme armes au Japon. De nos jours, le kyudo est similaire au tir à l’arc des pays occidentaux.

Page 10 :
Une histoire vraie : la partie en italique de cette page.

Page 11 :
Au revoir------------------------------------------- Sayonara
Bonne nuit----------------------------------------- O-yasumi nasai
Bonjour (pour    le reste de la journée)--------- konnichi wa
Je ne parle    pas Japonais------------------------ Nihongo ga dekimasen
Comprenez-vous    ?-------------------------------- Wakarimasu ka ?
Non, je ne    comprends pas----------------------- Iie, wakarimasu
Ce repas fut    délicieux----- Go-tchisô sama
Où sont les toilettes ?--- Toire -wa doko desu    ka ?

Oui------ Hai
Non------ Iie
Merci----- Arigatô
Asseyez-vous, Dôzô
Hier------------------------ Kinô
Aujourd’hui-------------- Kyô
Demain------------------- Ashita

Un-------------------- Ichi
Deux------------------ Ni
Trois------------------- San
Quatre---------------- Shi
Cinq------------------- Go
Six--------------------- Roku
Sept------------------- Shichi
Huit------------------- Hachi
Neuf------------------- Kyû
Dix--------------------- Jyû

Page 12 :
Notre chanson-thème : la version chinoise de "Qu'il y ait toujours le soleil" chanté par Charlotte Diamond.
Le bénédicité de Stéphanie

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Les pirates vont en safari (Afrique)

Page couverture du carnet : tête de pirate dessinée par Pascale

Page 2 : chanson-thème et ce paragraphe :
Il y a plusieurs langues en Afrique : le wolof, le zoulou, l’arabe… Une des langues très répandue dans le centre de l’Afrique est le kiswahili. Les mots et phrases éparpillées dans ce carnet sont tous en kiswahili, sauf la chanson qui est en arabe.
Saa ngapi?  Quelle heure est-il ?
Alfajiri  tôt le matin
Unakwenda wapi? Où allez-vous
Ninakwenda pale. Je m’en vais là-bas.
sisi tutaenda On y va!

Page 3 :
Quelques animaux d’Afrique :
Le chimpanzé : Le seul animal avec l’homme à savoir parler… Même s’il n’a pas comme nous des cordes vocales, il peut apprendre le langage par signes des sourds-muets et il connaît ainsi un vocabulaire de quelques centaines de mots, qu’il peut assembler en des phrases différentes.
Le youyou du Sénégal : il est vert avec une tête grise et du jaune sur le ventre. Il vit environ 30 ans et les couples sont ensemble pour la vie. Ils vivent en groupes de 50 à 100 individus.
Le lycaon : Il se situe entre le chien et ;a hyène. Son pelage est tacheté de blanc, noir et ocre.  Il vit environ 10 ans.Il ne boit jamais, et il se nourrit de zèbres, d’antilopes, de gazelles et de gnous. C’est une espèce menacée.
Le suricate : c’est Timon dans le roi lion… Ce mignon petit animal vit en groupe.
L’addax : comme le chameau, cette sorte d’antilope peut se passer d,eau très longtemps.  L’addax vit en petit troupeau d’une quinzaine d’individus. C’est une espèce en voie de disparition.
L’okapi : ce drôle de mélange de chevreuil et de zèbre est en réalité un cousin de la girafe.

Page 4-5 :
Quelques pays d’Afrique :
La Tunisie : le plus petit des pays arabes en Afrique du Nord. Il est reconnu pour son artisanat traditionnel du cuivre. On y parle le français en plus de l’arabe.
Le Maroc : Il est reconnu pour son artisanat traditionnel du cuir. Les peaux traitées sont très minces, souples et douces.. On y parle aussi français.
L’Égypte : Le pays des pyramides et du sphinx. À cause de ces monuments, l’industrie touristique y est très importante.
Le Kenya : Le pays que B.P. a choisi pour y passer ses derniers jours.
Le Rwanda : Le pays où le général Roméo Dallaire a assisté, impuissant, au massacre de milliers de personnes en 1993, sous le prétexte qu’elles n’étaient pas de la bonne ethnie (guerre civile entre les Hutus et les Tutsis).
La République démocratique du Congo : Quand Raksha y est née, ce pays s’appelait « Congo belge ». Il y a actuellement beaucoup de troubles dans ce pays, aux environs de la frontière avec le Rwanda.
Madagascar : Une des principales exportations de ce pays sont les gousses de vanille, ce fruit délicieux d’une orchidée.
Côte d’ivoire : Ce pays d’Afrique a longtemps été considéré comme étant le pays qui avait le mieux réussi son indépendance vis-à-vis des pays colonisateurs, mais récemment, des troubles y ont éclaté.
Afrique du Sud : La ville de Mafeking, qui a rendu B.P. célèbre, y est située. Il y a longtemps eu en Afrique du Sud l’apartheid, c’est-à-dire, la séparation dans tous les lieux publics des blancs et des noirs. C’est aussi en Afrique du Sud qu’il y a le parc Kruger, un des plus courus pour aller en safari.

Page 5-6 :

Quelques pirates célèbres
Mary Read : Une des deux seules femmes pirates dont l’histoire se souvient. Elle a été élevée comme un garçon. Elle devient le lieutenant (et l’amoureuse secrète) du pirate Rackam. Lorsque ce navire et tout l’équipage pirate qu’il contient est arrêté, les pirates sont jugés et condamnés à être pendus. Mais à cette époque, il était défendu de pendre des femmes enceintes. Mary aura donc la vie sauve, mais elle mourra de fièvre en prison.
Ann Bonny : L’autre femme pirate. Elle aboutit elle aussi sur le bateau de Rackam. Quand elle aussi est tombée enceinte, Rackam l’a laissée sur l’île de Cuba. Il l’a récupérée après son accouchement. Elle fait partie des pirates arrêtés, on est certain qu’elle n’a pas été exécutée, mais l’histoire perd sa trace après son arrestation. On suppose qu’elle a été sauvée par son père, qui était un propriétaire de champ de coton influent.
Barbenoire : Quand il s'ennuie, il tire dans le noir sur ses marins pour observer l'impact de ses balles sur leur peau. Il se justifie de cette phrase : " Si je n'en tuais pas un de temps en temps, ils finiraient par ne plus savoir qui je suis. " Après une bonne prise, il enfouissait ses coffres sur une côte déserte aidé de un ou deux hommes. Il regagnait le navire seul. " Ils montent la garde ! " , disait-il. C'est vrai, ils montaient la garde… mais à l'état de cadavres. Barbenoire n'aimait pas les témoins. Il refuse de donner l'emplacement de ses trésors : " Seuls le diable et moi savons l'emplacement de mon trésor. Et le diable aura le tout ! " Son trésor est encore enterré quelque part …
Henry Morgan est un boucanier anglais. Comme il a eu beaucoup de succès dans sa lutte contre les pirates espagnols, et qu’il était un habile conteur, il a été ennobli par le roi d’Angleterre de l’époque, Charles 11.
Jean Laffite : Il était réputé pour se sortir des problèmes : Après qu’il n’eut pas comparu devant un tribunal, sa tête fut mise à prix par un gouverneur. Laffite offrit le double pour la capture du gouverneur!
William Kidd : aussi un boucanier anglais. Malheureusement pour lui, en croyant attaquer un navire espagnol, il a été un navire de la compagnie anglaise des Indes. Il fut capturé pour son méfait et condamné à la pendaison. Il vécut une mort horrible, car la corde se rompit deux fois avant de tenir…

Page 7 :
Pirates? Boucaniers? Corsaires?

Les pirates sont des personnes brutales et méchantes, sans foi ni lois, qui pillent tout ce qui passe à leur portée.

Les boucaniers et les corsaires étaient souvent des pirates engagés par des nations maritimes puissantes (France, Angleterre, Espagne) pour piller les navires marchands des nations ennemies et ainsi affaiblir les dits ennemis… Les corsaires naviguaient sur la mer Méditerranée (en tre l’Europe et l’Afrique), tandis que les boucaniers naviguaient dans les Caraïbes, les Antilles et près des côtes américaines.

Page 8 :
Perroquets? Jambes de bois? Crochets?

Ces trois objets si fortement associés aux pirates de nos jours proviennent de la littérature, et ne sont pas un reflet des vrais pirates qui vécurent entre les années 1600 et 1800… La personnalité brutale des pirates, la vie rudimentaire à bord des vaisseaux font qu’ils ne s’encombraient pas d’animaux domestiques, perroquets ou autres…

Quant aux jambes de bois et aux crochets, les pirates perdaient sûrement des membres lors de batailles, mais comme il n’y avait pas de médecins à bord, c’est souvent le cuisinier qui faisait les amputations. L’incapacité de ces cuistots à arrêter le sang, en plus des infections certaines dûes aux conditions insalubres, faisaient que peu de pirates survivaient à cette opération.

L’image du perroquet vient directement du livre L’île au trésor de Robert Louis Stevenson, où le héros, Long John Silver avait continuellement un perroquet sur l’épaule. L’image de la jambe de bois vient du même personnage, bien que dans le livre ce soit des béquilles qu’il avait. Les béquilles se sont peu à peu transformées en Jambe de bois…

Et le crochet vient du Capitaine Crochet, dans Peter Pan, écrit par JM Barrie.

Page 9 :
« Jolly Roger », le drapeau des pirates.

Bien que de nos jours, le drapeau des pirates est celui avec un crâne de face au dessus de deux tibias croisés, chaque pirate avait son propre drapeau. La vue d’un drapeau pirate semait l’effroi dans l’équipage du navire attaqué. S’il y avait en plus un drapeau rouge, cela signifiait que la lutte serait sans merci … et sans survivants… Le nom anglais « Jolly Roger » du drapeau des pirates viendrait de la déformation des mots français : Jolie rouge » qui désignait le drapeau rouge.

Page 10 : le code "cassette" (K 7) et une variante du code grille.

Page 11 :
Chanson en arabe

Un petit indien se met à danser (2)
Et choisit sa bien-aimée (2)
--  Ay aye mi ami, ay aye mi chami
Je veux tourner, je veux danser (2)

En arabe :
Indien izghir faz idour faz idansi (2)
Bek yektar sadika m-taou
--  Ay aye mi ami, ay aye mi chami
n-heb n-dour, n-heb n-dansi

Page 12 : le bénédicité

Disséminés dans les trous de la mise en page :
D'autres images de vrais drapeaux pirates, tirées du site Pirates! (en anglais), section du Jolly Roger

Ces mots de kiswahili :
Asante Merci
Asante sana Merci beaucoup
Tafadali S’il vous plaît

Nina njaa sana! J’ai très faim !
Nina kiu sana! J’ai très soif !
Nilikula – Je mangeais
Nimekula – J’ai mangé
Ninakula – Je suis en train de manger
Nitakula – Je mangerai

Jambo Bonjour
Habari gani? Comment allez-vous ?
Mzuri Bien
Kwaheri Au revoir
Karibu Bienvenue
Simba lion

Rafiki  Ami
Bwana Monsieur

Saa mbili barabara 8 heures du matin
Sasa maintenant
Leo aujourd’hui
Jana hier
Kesho demain

Acuna matata aucun problème (souci)
Ninaweza kusema Kiswahili! Je parle kiswahili
Nimefurahi sana!  Je suis très content(e)
Siwezi kusema Kiswahili! Je ne parle pas kiswahili

Sifuri  0
Moja    1
Mbili     2
Tatu      3
Nne     4
Tano     5
Sita   6
Saba   7
Nane    8
Tisa   9
Kumi       10

Mashariki  Est
Magaharibi     Ouest
Kaskazini     Nord
Kusini         Sud

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