La formule pédagogique du camp
Seul(e) ou avec quelques autres campeurs, les jeunes campeurs devaient trouver un sujet de recherche sur lequel ils allaient travailler pendant les deux semaines du camp. Il fallait que ce soit un sujet qui nous fasse sortir dans la nature. Il fallait aussi appliquer autant que possible la méthode scientifique à notre sujet : avoir une hypothèse, des idées d'expériences pour la vérifier ou l'infirmer... À la fin des deux semaines que duraient le camp, nous faisions un exposé sur le résultat de nos recherches. Il est aussi arrivé deux fois que nous avons "publié" le résultat des recherches de tous les campeurs...
Pour ma part, j'ai eu comme sujets de recherche :
1- les bibittes nécrophages (y a une petite chanson sur
les bibittes coprophages plus bas...)
2- comparaison des espèces de plantes herbacées selon
différents habitats
3- Plantes de cimetières abandonnés (vérifier la
survie/dégénérescence des plantes cultivées)
4- les mousses
Des professeurs des collèges Mont St-Louis et Marie-Victorin,
et probablement de d'autres institutions, encadraient et aidaient les
campeurs dans leur recherche. Trois noms me reviennent à la
mémoire : Michel Bertrand, Luc Maynard et Guy Bernard. Que ceux
dont j'ai oublié le nom me pardonnent... Il y avait aussi des
frères des Écoles Chrétiennes à ce camp.
Frère Alexandre à la bibliothèque, et frère
Dominique, qui s'occupait de la gestion administrative du camp.
D'autres souvenirs pêle-mêle :
Deux fois le même été, j'ai pu assister
à un "accouchement" de couleuvres. Une autre fois, un grand duc
avait été capturé et j'ai pu voir comment il brise
consciencieusement avec son bec les os d'un petit mulot pendant un bon
quart d'heure, pour ensuite l'avaler d'un seul coup.
La méprise de la petite citadine que j'étais : le
premier matin de mon premier camp, je croyais qu'il y avait un feu de
forêt dans le
gros Pinacle, alors que ce n'était que la brume matinale qui
s'effilochait... Ou lors d'une excursion dans le gros Pinacle, on
a traversé un rond d'arbres abattus par une tornade qui avait
passé là plus tôt dans l'été : on se
serait cru dans un jeu de mikado pour géant!!! D'ailleurs,
de l'emplacement du camp, on voyait très bien la trajectoire de
la tornade aux traces dévastées dans la montagne aux
endroits où
la tornade touchait terre...
Une grange avait été aménagée avec des
tables pour qu'on y travaille. Une petite pièce devant
était transformée en bibliothèque pour nous aider
dans nos recherches. Le couloir central était rempli d'armoires,
qui regorgeaient d'animaux empaillés de toutes sortes : les deux
qui m'avaient le plus frappé par leur grosseur étaient le
porc-épic et le maskinongé...
Le magnifique renard qui avait été frappé par
une auto, et qui a servi aux professeurs à nous montrer ce
qu'est une
dissection...
Michel Bertrand, un des
professeurs-animateurs à ce camp a
composé de nombreuses chansons, seul ou avec son épouse
Jocelyne.
Chanson thème du camp Rolland-Germain
Une bell'bibitte
Les botanistes
Le rêve du campeur
Chanson herpétologique
J'ai une bibitte qui ne veut pas mourir
Chanson-thème du camp Rolland-Germain
(Michel et Jocelyne Bertrand)
Sur l'air de : Ah! C'qu'on est bien quand on est dans son bain
Ah! C'qu'on est bien au camp Rolland-Germain
On fait de belles études, et puis on va au bain
Ah! C'qu'on est bien au camp Rolland-Germain
On chante dans la nature avec entrain
Regarde bien l'oiseau, qui chante tôt le matin,
Il faut se lever tôt pour jouir de son refrain.
Ah! C'qu'on est bien au camp Rolland-Germain
On voit des libellules, on les prend dans ses mains
Ah! C'qu'on est bien au camp Rolland-Germain
On transcrit la nature dans son calepin
Identifie-le bien, ce joli papillon
Et sors-nous ton latin pour prononcer son nom
Ah! C'qu'on est bien au camp Rolland-Germain
Y a pas de solitude, on est copian-copain
Ah! C'qu'on est bien au camp Rolland-Germain
Par notre joie de vivre on se soutient
Ah! C'qu'on est bien au camp Rolland-Germain
On fait de belles études, et puis on va au bain
Ah! C'qu'on est bien au camp Rolland-Germain
On chante dans la nature avec entrain
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Une bell'bibitte (Michel Bertrand)Haut de la page | Retour à l'index des chansons
Les botanistes (Michel Bertrand)Haut de la page | Retour à l'index des chansons
Le rêve du campeur (Michel et Jocelyne Bertrand)Sur l'air de : L'oiseau (C. Aubry)
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Chanson herpétologique (Michel Bertrand)Haut de la page | Retour à l'index des chansons
J'ai une bibitte qui ne veut pas mourir (Michel et Jocelyne Bertrand)Retour au menu principal du site scout (version sans cadres)